PNHE

Le Programme National Hautes Énergies a été créé en 2012 après la fin du troisième mandat du Groupement de Recherche Phénomènes Cosmiques de Haute Energie. Il est financé par l’Institut National des Sciences de l’Univers (INSU), l’Institut National de Physique Nucléaire et de Physique des Particules (IN2P3) et l'Institut de Physique (INP) du CNRS, le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) et l’Institut de Recherche sur les Lois Fondamentales de l’Univers du CEA. Il a pour vocation de soutenir l’ensemble des activités de recherche relevant de l’astrophysique des hautes énergies en France. Le PNHE est structuré autour de cinq thèmes fédérateurs :

• L’Univers comme laboratoire

• Objets compacts et leurs environnements

• Phénomènes explosifs

• Rayons cosmiques

• Nouveaux messagers

Programme national hautes énergies


Site du programme PNHE


Financé par :
 INSU, INP, IN2P3, CEA, CNES.

Conseil scientifique : David Maurin (Président), Pierre-Olivier Petrucci (Directeur), Francesco Calore, Mickael Coriat, Stefano Gabici, Diego Götz, Lucas Guillemot, Astrid Lamberts, Martin Lemoine, Frédérique Marion, Jérôme Novak, Thierry Pradier, Fabian Schüssler, Régis Terrier.

L’astrophysique des hautes énergies étudie les phénomènes les plus extrêmes dans l’Univers : explosions des étoiles, formation et évolution des objets compacts (naines blanches, étoiles à neutrons, trous noirs) et étude de leur impact sur leur environnement, accélération de particules à des énergies relativistes, émission des ondes gravitationnelles, création de neutrinos de haute énergie, etc. Les émissions observées peuvent être thermique ou non-thermique et peuvent s’étendre sur toute la gamme du spectre électromagnétique, même si les observations à haute énergie (rayons X et gamma) sont souvent essentielles pour comprendre la physique extrême qui est à l’oeuvre dans les phénomènes étudiés.

L’astrophysique des hautes énergies est par essence un domaine interdisciplinaire qui réunit des physiciens des particules, des physiciens nucléaires, et des astrophysiciens. Comprendre l’accélération de particules relativistes dans l’Univers et leurs interactions avec la matière fait appel à la physique des particules et la physique des chocs astrophysiques et du milieu interstellaire. Étudier la matière dense dans les étoiles à neutrons réunit des physiciens nucléaires et les astrophysiciens qui s’intéressent aux objets compacts. Déchiffrer l’origine des éléments requiert des connaissances en évolution stellaire, physique nucléaire et astronomie gamma. Les observatoires mis en place pour détecter les rayons de plus hautes énergies sont fondés sur les méthodes de détection propres à la physique des particules, et leur exploitation requiert généralement des bonnes connaissances en physique de particules et/ou en physique nucléaire.

Créé en 2012 par l’INSU après la fin du troisième mandat du Groupement de Recherche Phénomènes Cosmiques de Haute Energie, et financé par l’IRFU, le CNES, l’INSU, et l’IN2P3, le PNHE a pour vocation de soutenir l’ensemble des activités de recherche relevant de l’astrophysique des hautes énergies en France. Le PNHE est structuré autour de cinq thèmes fédérateurs :

– L’Univers comme laboratoire
– Objets compacts et leurs environnements
– Phénomènes explosifs
– Rayons cosmiques
– Nouveaux messagers

Bilan-prospective PNHE 2012-2016

Appel d’offres – Archives

Voir aussi dans «Programmes AA»

Actions spécifiques L’ASHRA est une action transverse aux programmes thématiques en astronomie et soutient depuis de nombreuses années les développements des techniques Haute Résolution Angulaire en optique et infrarouge pour les observatoires au sol et spatiaux. Cette thématique de recherche en instrumentation recouvre les développements en interférométrie longue base, en optique adaptative et en observation à très haut contraste, avec une importance croissante et croisée des sciences des données. Le domaine connaît une évolution riche et soutenue, dans laquelle la communauté française prend une place de premier plan reconnue internationalement. Dans ce cadre, l'ASHRA a un rôle important en termes d'animation et coordination sur les actions de R&D amont ; elle apporte aussi un suivi et un support sur les développements engagés dans de grands projets ; elle veille enfin à une articulation pertinente avec les programmes thématiques que ce soit pour la prise en compte des priorités observationnelles à moyen et long terme ou pour l'aide à l'exploitation des nouveaux instruments par la plus large communauté. L'ASHRA est financée par l’Institut National des Sciences de l’Univers (INSU) du CNRS et le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES). CSAA La Commission Spécialisée Astronomie-Astrophysique de l’INSU est l’une des quatre commissions spécialisées de l’INSU. Elle est constituée de membres nommés pour cinq ans par l’INSU et de membres invités représentant les programmes nationaux, les actions spécifiques, des membres de la direction de l’INSU, les représentants du CNES et du MESRI. La CSAA est de façon générale l’organe d’expertise de l’INSU pour le domaine astronomie-astrophysique. Elle dispose de plusieurs prérogatives : - la répartition des crédits de recherche qui lui sont affectés sur le budget du domaine Astronomie-Astrophysique de l’INSU pour la R&D, la jouvence, la mise à niveau et les engagements sur des équipements ou actions nouvelles qui ne relèvent pas des programmes nationaux ou actions spécifiques ; - la proposition à la direction de l’INSU des services nationaux d’observation à labelliser ou à délabelliser, le suivi et l’évaluation de ces services ; - l’évaluation, le suivi et la mise en place ou l’arrêt des programmes nationaux et actions spécifiques ; - la prospective du domaine astronomie-astrophysique de l’INSU en lien avec la Section 17 du CoNRS. La CSAA se réunit deux fois par an au printemps et à l’automne. PCMI L’objectif de PCMI est de comprendre les mécanismes physiques, chimiques et dynamiques qui régissent l’évolution du milieu interstellaire des premières galaxies jusqu’à notre voie lactée. Observations, expériences de laboratoire, théorie, modèles, simulations numériques et astrostatistique sont combinés afin de faire progresser significativement les connaissances de ce milieu ouvert, complexe, au cœur du cycle de la matière, où les étoiles naissent, vivent, et meurent. Le milieu interstellaire est ainsi un milieu favorable à l’émergence de nouvelles propriétés, non seulement sous forme de structures à grande échelle, mais aussi sous forme d’une complexification de la matière à l’échelle moléculaire et son lien avec l'exobiologie. PCMI est financé par l’Institut National des Sciences de l’Univers (INSU), l’Institut de Chimie (INC) et l’Institut de Physique (INP) du CNRS, le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES), ainsi que l’Institut de Recherche sur les lois Fondamentales de l’Univers (IRFU) du Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives (CEA).