Les axes principaux sont :
+ Les études de physique de la mesure, et notamment le développement de modèles d’interaction entre les ondes électromagnétiques et l’atmosphère ou les surfaces continentales ou encore océaniques. Ceci inclut l’acquisition des mesures in situ de données géophysiques et radiométriques nécessaires au développement ou à la validation de ces modélisations ou algorithmes.
+ Les travaux permettant la préparation de missions futures dans les domaines spectraux solaires, infra-rouges et micro-ondes (capteurs actifs ou passifs).
+ Les études visant à utiliser les nouvelles potentialités, encore sous-exploitées, offertes par les futurs instruments spatiaux : informations multi-spectrales, multi-angulaires, polarimétriques et interférométriques.
+ Les développements méthodologiques qui utilisent de nouveaux concepts ou de nouvelles techniques de mesure comme la très haute résolution spatiale, la haute répétitivité temporelle de mesure, les radars basse fréquence, la fluorescence, l’interférométrie, les techniques de corrélation d’images aussi bien en radar qu’en optique, les mesures lidar, les données hyper-spectrales, la polarimétrie, le bistatique…
+ Les développements méthodologiques associés à la validation des modélisations du signal (directes et/ou inverses) en précisant leurs domaines de validité (extension spatiale et temporelle, précision).
+ La combinaison, directe ou indirecte, des mesures acquises par divers instruments, à travers l’utilisation de modèles alimentés par des données de toute nature, qu’elle vise à atteindre des paramètres inaccessibles au moyen d’une seule source de données ou à améliorer la qualité des inversions. Dans ce contexte, les développements méthodologiques portant sur la combinaison d’imagerie optique et hyperfréquence, et de mesures passives et actives sont fortement encouragés.
+ Les études développant des procédures d’échantillonnage et de validation des mesures physiques.
+ Les développements méthodologiques liés à l’exploitation pour la problèmatique 2-D de la haute résolution spatiale (submétrique) : la modélisation au niveau du pixel (mélange de distributions multimodales…), de l’objet et enfin de la scène, soit dans le cas « statique », soit dans le cas « dynamique » (détection de changement), et le développement de méthodes multi-échelles et de couplage des données haute résolution avec d’autres données (satellite, terrain…).
+ Les développements méthodologiques liés à l’exploitation pour des problèmatiques 3-D de la haute résolution : la constitution des modèles tridimensionnels haute résolution en particulier dans le milieu urbain (constitution d’ortho-photographie avec correction des effets de perspective sur les bâtiments), et l’étude des phénomènes 3-D en mouvement ou déformation (glaciers, glissements de terrain, effondrements, laves torrentielles…).
+ Les développements méthodologiques (mono ou multi-capteurs, traitement de séries temporelles) associés à la caractérisation de l’occupation du sol et de sa dynamique.