Les axes principaux sont :
+ Le développement de nouvelles méthodes mathématiques d’interprétation, de classification et d’inversion reposant sur des approches physiques ou algorithmiques originales. Le développement de méthodes quantitatives facilement transposables ou généralisables est souhaité. Les méthodes associées à l’exploitation de données à très haute résolution spatiale (inférieure ou égale au mètre) sont fortement encouragées.
+ Le développement et la validation de techniques de traitement du signal susceptibles de déboucher sur de nouvelles applications (caractérisation des structures urbaines, de la pollution, des forêts, de l’occupation du sol, de l’environnement côtier, météorologie marine, entre autres)
+ L’analyse des relations entre échelles spatiales, l’intégration de variables (grandeurs physiques) de l’échelle locale vers des échelles plus larges, et inversement (agrégation, désagrégation), ainsi que les méthodes d’analyse spatiale de ces variables.
+ Le développement d’outils nouveaux, et notamment de techniques d’assimilation des observations spatiales, permettant d’ingérer les observations spatiales dans les modèles décrivant des phénomènes ou processus. Ces techniques permettent en effet l’exploitation de données provenant de capteurs couvrant des domaines de longueur d’onde différents ainsi que des données multi-temporelles et leur développement est encouragé. L’adaptation ou le développement de nouveaux modèles permettant d’assimiler des données spatiales pourront être pris en compte par le PNTS. Le PNTS encourage le développement d’assimilation multi-capteurs.
+ Les méthodes associées à l’utilisation des longues séries temporelles de données satellitaires acquises par différents capteurs, nécessitant en particulier des développements pour contrôler les dérives potentielles des capteurs et s’assurer de l’inter-étalonnage, de l’homogénéité des méthodes de correction et d’inversion, et/ou de la comparabilité des précisions sur les paramètres dérivés.